Saturday, February 22, 2020

Thiaroye : le message de Stomy Bugsy à Emmanuel Macron


Invité de Touche pas à mon poste ce jeudi 20 février, Stomy Bugsy est venu présenter la pièce de théâtre qu'il a co-écrite. Le rappeur et comédien en a profité pour faire passer un message au président de la République, Emmanuel Macron.

Monday, February 17, 2020

La nécropole nationale de Fleury-les-Aubrais (Loiret)




La nécropole nationale de Fleury-les-Aubrais (Loiret)

La plaque d’information à l’entrée de la nécropole retrace son histoire, reprise ci-dessous : 

Créée on 1951, la nécropole nationale de Fleury-les-Aubrais regroupe 3 540 corps de soldats morts pour la France lors des deux conflits mais aussi deux combattants français dont l’identité est inconnue. Ces deux hommes sont décédés respectivement en Indochine (1946-1954) et en Afrique du Nord (1954-1962). Ce cimetière national comprend 3 402 tombes individuelles. tandis que 138 combattants reposent dans un ossuaire. Aménagé jusqu'en 1965, ce cimetière réunit les restes mortels des soldats décédés dans les anciennes structures sanitaires de Bourges (Cher) et du Loiret qui ont été ouvertes en 1914-1918. De même, les corps des inhumés initialement dans les cimetières militaires communaux de l'Eure, de l'Eure-et-Loir, du Loir-et-Cher, de la Nièvre, de la Seine-et-Marne et de l’Oise y ont été aussi rassemblés.


1914-1918, la Première Guerre mondiale

Au cours de ce conflit, le Loiret, éloigné de la ligne de front, permet d’accueillir des blessés. français et étrangers. Soignés dans des hôpitaux temporaires, implantés dans ce département mais aussi à Bourges (Cher), certains succombent des suites de leurs blessures ou de maladies. Inhumés dans des cimetières provisoires rattachés à ces structures sanitaires, les dépouilles ont été rassemblées au sein de la nécropole de Fleury-les-Aubrais.
A proximité de Bourges, la base d'aviation d'Avord devient, au cours du conflit, l'un des plus grand centre de formation militaire pour l'aviation. Au total, près de 1 000 élèves pilotes dont les « As » français tels Fonck ou Guynemer et 3 000 mécaniciens y sont formés. Au cours de ces stages, certains y trouvent la mort avant même de rejoindre le front. Leurs corps sont enterrés aujourd’hui à Fleury-les-Aubrais. Parmi eux repose le caporal Eugène Larmet (tombe 65). Victime d’un accident, il décède à l'hôpital n°100 de Bourges, à l'âge de vingt ans, le 6 décembre 1918.
Au titre de ce Conflit, la nécropole de Fleury-les-Aubrais rassemble 637 Français et un Polonais.

1939-1945, la Seconde Guerre mondiale

Pour la Seconde Guerre mondiale, 2 850 soldats français pour la plupart tués lors de la campagne de France (mai-juin 1940), trois Polonais, deux Tchécoslovaques, et un Belge reposent dans ce cimetière national.
Parmi eux. repose notamment Marcel Beau (tombe 69). Né en 1908 à Tunis. ce pilote disparaît, le 12 mai 1940 lors d'un combat aérien à l'issue duquel son avion s'écrase à Ouzouer-le-Marché (Loir-et-Cher). Cité à titre posthume, son nom a été donné à l'ancienne base aérienne 279 de Châteaudun en 1990.
Parmi ces nombreux soldats français tombés au cours de de France en 1940 et inhumés dans cette nécropole, reposent des combattants issus des troupes coloniales, victimes de la barbarie nazie. En effet, au sein de l'ossuaire, ont été déposés les restes mortels de 44 tirailleurs exécutés à Clamecy (Nièvre) en juin 1940. Au terme de brefs combats, la ville de Clamecy est occupée par l'armée allemande le 16 juin 1940. Dans cette cité de Bourgogne, la situation est, depuis quelques jours, des plus confuse. Nombre de civils ou soldats isolés s'y réfugient, rendant le quotidien difficile. Les militaires sont alors capturés et internés dans trois camps. Le 18 juin, prenant prétexte d'une- altercation entre un tirailleur sénégalais et un officier allemand, l'occupant entraine 44 prisonniers africains vers le petit bois de la Pépinière. Quarante-trois y sont abattus. Un seul parvient à s'échapper. Quelques jours plus tard. il est rattrapé puis exécuté. Dès le 11 novembre 940, les résistants honorent la mémoire de ces soldats français africains morts pour la France, en plantant clandestinement les drapeaux des forces alliées sur la fosse où ils ont été hâtivement enterrés. Depuis lors, à Clamecy, un monument rappelle leur mémoire. Aujourd'hui, les corps de ces victimes reposent dans l'ossuaire de Fleury-les-Aubrais. Parmi ces 44 victimes, dont l’identité a été récemment découverte, on dénombre Onze Algériens, six Guinéens, cinq Ivoiriens, quatre Marocains et deux Sénégalais.


 

Vues générales de la nécropole






L'ossuaire




L'ossuaire, où ont été "déposés les restes mortels de 44 tirailleurs exécutés à Clamecy (Nièvre) le 16 juin 1940"



Sunday, February 02, 2020

Bandol rend hommage aux "soldats méconnus" de l'armée d'Afrique


Le lundi 20 jnavier 2020, a été inaugurée une place en hommage à cinq soldats de l'armée d'Afrique ayant débarqué en Provence en 1944.

Reportage à venir...



Un Jour … j’irai à Detroit


Une de nos adhérentes nous signale l'interview du 
rappeur Stomy Bugsy, acteur de la pièce (et co-auteur).

Massacre de tirailleurs sénégalais : le rappeur Stomy Bugsy raconte l'exaction de l'armée française

Sénégal: inauguration de «La case du tirailleur»

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« La case du tirailleur », le musée en mémoire des poilus africains de la guerre de 14-18, a été inauguré à Thiowor, à environ 200 kilomètres au nord de Dakar, Sénégal. RFI/Charlotte Idrac

Mercredi 22 janvier, le musée en mémoire des poilus africains de la guerre de 14-18 a été inauguré à Thiowor, région de Louga, à environ 200 kilomètres au nord de Dakar. C’est le village du dernier tirailleur sénégalais connu, Abdoulaye Ndiaye, décédé en 1998. 

Avec notre envoyée spéciale à Thiowor, Charlotte Idrac

La case d’Abdoulaye Ndiaye, en paille et toit de tôle, a été conservée à l’intérieur du petit musée. Un lit, quelques effets personnels, des photos et des panneaux pour retracer l’histoire d’Abdoulaye Ndiaye, né et mort à Thiowor officiellement à  l’âge de 104 ans.

« C’est ainsi qu’Abdoulaye Ndiaye s’engagea à la place de son demi-frère - empêché - pour défendre l’honneur de la famille. Combattant au front, il est deux fois blessé par balle et médaillé militaire. À la fin de la guerre, le fils de Thiowor revient sans tambour ni trompette », raconte Sidiki Kaba, ministre sénégalais des Forces armées.

À travers Abdoulaye Ndiaye et ce musée, ce sont tous les tirailleurs de la Grande Guerre issus de dix-sept pays africains qui sont honorés, comme nous l’explique Agnès Humruzian, première conseillère de l’ambassade de France au Sénégal : « Ce musée inaugure pour nous un nouveau rapport à l’histoire, celui du recueillement, de la mémoire et du travail sur notre passé. C’est la voie que le Sénégal et la France ont choisi d’emprunter. »

Un devoir de mémoire et de transmission insiste l’ancien combattant Mamadou Sy, lui-même fils de tirailleur : « Nous sommes heureux, on est fiers. C’est des journées qu’on ne peut pas oublier… »

Avec la « case du tirailleur », Thiowor espère aussi que ce village symbolique devienne un lieu touristique.

 RFI - Inauguration de la case du Tirailleur (Sénégal)

Un Jour … j’irai à Detroit


Une pièce autour de Thiaroye et des Tirailleurs sénégalais
Du 06 au 29 février 2020 au Théâtre du gymnase (Paris)