Guinée - Journée d’hommage aux tirailleurs sénégalais : les tirailleurs sénégalais honorés…

 Dans le media :

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article sur la Journée d’hommage aux tirailleurs sénégalais organisée le 18 juin 2022 à Conakry par l’association des enfants  des tirailleurs sénégalais de Guinée AOF et le centre international de recherche et de documentation CIRD.

Avec les interventions 

• du Général de division à la retraite ancien chef d'Etat-major de l’armée de terre Mohamed DIANE (président d'honneur de la journée);

• du sergent-chef Thierno Birahim GUEYE  alias Gueye para à la retrait, membre du bureau de l’office nationale des anciens combattants du Sénégal, président des mouvements tirailleurs sénégalais (invité d'honneur); 

• de historienne Armelle Mabon au sujet du massacre de  Thiaroye le 1er décembre 1944;

• du professeur Mamadou KONE, conseiller technique DAPH/musée des forces armées sénégalaise .

Plus d'information sur : Journée d’hommage aux tirailleurs sénégalais

Parution d'un livre : Crimes de Guerre - Rouen, 9 juin 1940

Un nouveau livre signalé par un de nos adhérents. Grand merci !

Auteurs : Guillaume Lemaître, Laurent Martin, Jean-Louis Roussel 

Editeur : L'écho Des Vagues

Résumé :

Le 9 juin 1940 au matin, la 5. Panzerdivision de la Wehrmacht entrait dans Rouen.

Quelques jours plus tard, dans le square du Musée des Antiquités, les corps de deux hommes noirs étaient découverts par les services municipaux. Le lendemain, non loin de là, dans les jardins d’une propriété de la rue de Bihorel, on retrouvait ceux de dix-sept hommes assassinés par les troupes allemandes. Quinze jours plus tard, un dernier corps y était mis au jour. Civils ou militaires, seuls la moitié d’entre eux purent être identifiés, mais tous avaient la particularité d’être africains ou antillais. Et tous avaient été raflés et exécutés par les Allemands dès leur arrivée dans la ville.

Ce drame était jusqu’à présent resté méconnu. Seules quelques mentions dans les ouvrages traitant de la période y faisaient allusion, sans toutefois s’accorder sur le nombre de victimes ou leur identité. Pour la première fois, des recherches ont été menées pour tenter de comprendre cet événement et d’en restituer toute l’importance dans la tragédie que vécurent les soldats et civils africains lors de la campagne de France de mai-juin 1940.

Les recherches menées dans le cadre de cet ouvrage ont donné lieu en 2020-2021 à un important travail de mémoire dans les collèges de la ville de Rouen restitué dans cet ouvrage.

Préfaces de MM. Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et Pascal Blanchard, vice-président de l’Achac (Association pour la connaissance de l'histoire de l'Afrique contemporaine) et chercheur-associé au CRHIM / UNIL (Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation / Université de Lausanne).

L’Armée, la haute fonction publique et le massacre de Thiaroye en 1944 au Sénégal

Bureaucratie impériale et petits meurtres entre amis

Un article de Martin Mourre

French Politics, Culture & Society, Vol. 40, No. 1, Spring 2022: 107–127
© The Institute of French Studies at New York University
doi:10.3167/fpcs.2022.400105

This article focuses on the Thiaroye massacre on 1 December 1944. Senegalese tirailleurs returning from Europe were killed by their officers simply for claiming the money they were owed. In this article I do not focus on the course of events, nor even on their political consequences, but rather on the way the events were explained by French authorities just after the tragedy. I take as my subject the biographies of several figures from the French state who were involved in the narration of these events. I try to see how these men were socialised in similar spaces. I am more specifically interested in the methods used by these administrations to write about the massacre. This article helps to better understand the French imperial state and the violence in the colonies and the link between military violence and political violence.