Saturday, October 29, 2022

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Sunday, October 16, 2022

Quand les tirailleurs sénégalais servaient de cobayes

Un article d'ADRIEN VIAL > 12 OCTOBRE 2022

Histoire · En 1916, alors que des centaines de soldats africains meurent emportés par la pneumonie dans le camp insalubre du Courneau, en France, un médecin militaire va tester sur eux, sans expérimentation animale préalable, un vaccin de sa conception. Un épisode peu connu qui a une résonance particulière en cette période de pandémie.

Pour lire l'article :

Quand les tirailleurs sénégalais servaient de cobayes


 Un nouveau livre est paru :

Les prisonniers de guerre français en 40

Sous la direction de Fabien THÉOFILAKIS
Préface d’Henry Rousso


À l’été 1940, des millions de Français se mettent à écrire, à leurs maires, sous-préfets et préfets, mais aussi à des organismes internationaux et jusqu’au pape, pour savoir ce que sont devenus leur père, leur époux, leurs enfants. En six semaines à peine, entre le 13 mai et le 22 juin 1940, la défaite militaire se transforme en débâcle et la captivité concerne désormais presque deux millions de soldats détenus par les Allemands en territoire français. Captivité transitoire, première étape d’un emprisonnement long, parfois douloureux, dans le Reich, captivité fondatrice aussi et mémoire oubliée de la Seconde Guerre mondiale.

Au nord de la Loire comme le long de l’Atlantique, la France se couvre de camps de prisonniers, les Frontstalags. Véritable défi logistique, social et politique, la captivité devient un enjeu central, pour les familles qui attendent, pour le régime de Vichy qui cherche à affirmer sa souveraineté comme pour les autorités allemandes qui imposent leur ordre de vainqueur, mais aussi pour les instances internationales, du Comité international de la Croix-Rouge à l’ambassade des États-Unis, en passant par le Vatican.

Donner à voir, faire ressentir, amener à comprendre ce qu’a été une captivité française en France, celle de 1940 : tel est l’objectif de cet ouvrage collectif qui varie les échelles et les points de vue pour proposer une histoire au carrefour de la défaite, de l’Occupation et de la Collaboration – un essai qui, à partir d’archives françaises et étrangères ainsi que de nombreux documents iconographiques, mêle relations internationales et quotidien à hauteur d’homme.

Spécialiste de la captivité de guerre et des rapports franco-allemands au XXe siècle, Fabien Théofilakis est historien, maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est notamment l’auteur d’une thèse majeure sur Les prisonniers de guerre allemands. France, une captivité de guerre en temps de paix 1944-1949 (Fayard, 2014) et dirige le présent ouvrage.