Cette exposition retrace la présence des troupes coloniales entre Blois et Gien durant la Seconde Guerre Mondiale. Des combats de 1940, de la détention dans les Fronstalags et les ArbeitKommandos jusqu’à la Libération en 1944, l’exposition présente des photos inédites, des objets et des documents d’époque qui permettent de mieux redécouvrir cette histoire oubliée.
Exposition proposée par Axismundis. En partenariat avec l’ONACVG, l’exposition s’inscrit dans le cadre des actions de mémoire et de reconnaissance des combattants africains de la seconde guerre mondiale Inclus dans le prix d’entrée au CRDM.
Patrice Mollet expose des photos de Blois aujourd’hui, tentant de retracer le parcours imaginaire des tirailleurs venus défendre notre ville. Qu’est-ce que ces hommes, arrivant d’Afrique, ont vu lors de leur mission à Blois ? Par où sont-ils passés ? Devant quels éléments de la ville se sont-ils arrêtés ? Des questions sans réponses qui font appel à l’imagination dans cette exposition rendant hommage à ces hommes qui sont morts, assassinés par une armée aux idéaux racistes.
Exposition exceptionnelle du talisman ayant appartenu à l’un des tirailleurs de la Loire s’étant battu à Blois, seul vestige de cette histoire.
L’exposition photographique Les Tirailleurs de la Loire est organisée par l’association culturelle Axismundis, en partenariat avec l’office national des Anciens combattants et des victimes de guerre (Onac-VG). Elle a lieu au Centre de la Résistance, de la déportation et de la mémoire de la ville de Blois (Loir-et-Cher) jusqu’au 27 Mars prochain.
Par Antoine Lebrault
Une colonie de tirailleurs à Olivet (Loiret), se rendant au camp de prisonniers de la caserne Dunois à Orléans Collection Didier Lauret Photo : Antoine Lebrault
L’exposition Les tirailleurs de la Loire, organisée au Centre de résistance, de la déportation et de la mémoire de la ville de Blois (41), nous plonge dans le contexte historique de juin 1940. Le maréchal Pétain appela à cesser les combats dans l’optique de signer l’armistice avec le troisième Reich. Toutefois, les combats ne cessent pas dans les zones délimitées par la Loire. De nombreuses troupes coloniales participèrent à ce combats pour la gloire, mais subirent de lourdes pertes. C’est la cas pour les tirailleurs sénégalais qui furent prisonniers de guerre et victimes des crimes des nazis.
La collection de photographies de Didier Lauret permet de se rendre compte de la situation de ces soldats durant la seconde guerre mondiale. Dès lors que ces derniers furent prisonniers, les Allemands multiplièrent les assassinats, tuant entre 1500 à 3000 soldats au moment de la capture. Pour des raisons raciales, les nazis n’acceptaient pas que les soldats coloniaux soient détenus en Allemagne. La plupart des soldats étaient des prisonniers et vécurent sous le régime du travail forcé par l’occupant allemand.
Les soldats détenus étaient affectés pour réaliser des travaux sur les infrastructures (routes, bâtiments, voies ferroviaires), aux travaux agricoles ou dans les usines qui manquaient cruellement de main d’œuvre.
Les populations locales découvraient peu à peu ces soldats coloniaux. Ils étaient identifiés comme des soldats français, venus défendre leur pays de l’oppression.
Des soldats sénégalais au travail devant la Cathédrale d’Orléans, surveillés par un soldat Allemand. Collection Dider Lauret. Photo Antoine Lebrault
Les photographies de cette exposition permettent de revisiter le contexte historique de l’époque et de rendre hommage à ces hommes qui ont défendu le territoire national. Ces archives rappellent également le caractère fondamental du devoir de mémoire.
Tata sénégalais de Chasselay : méthode d'identification des 25 tirailleurs - Info à vérifier
Il semble que l'identification des tirailleurs n'ait pas été réalisée "grâce à des recherches ADN", contrairement à ce que l'article de journaux locaux (tels "Le Patriote") indiquait.
Plus d'informations à suivre lorsque la méthode d'identification des 25 tirailleurs aura été vérifiée...
