Friday, July 28, 2023

Sur le site DESTINS DE VERDUN, un épisode sur les Tirailleurs sénégalais :

#E8 - Moussa Dansako, par Omar Sy - FR

"Un soldat d’Afrique dans l’enfer de Verdun"


#E8 - Moussa Dansako, par Omar Sy - FR • Podcast • DESTINS DE VERDUN


L'adresse du podcast :

DESTINS DE VERDUN • Podcast • Mémorial de Verdun - Champ de bataille

Monday, July 17, 2023

 Le spectacle « BRAZZA-OUIDA-SAINT-DENIS » est au Festival d'Avignon !

AVIGNON OFF 23. « Brazza – Ouidah – Saint-Denis » de et mise en scène par Alice Carré – Théâtre Le 11 – du 7 au 26 Juillet à 18h25 –Relâche les 13 et 20.

Texte et mise en scène Alice Carré
Collaboratrice à la mise en scène Marie Demesy, Chorégraphie Ingrid Estarque
Avec Loup Balthazar, Claire Boust, Eliott Lerner, Josué Ndofusu, Kaïnana Ramadani, Basile Yawanke
Création sonore Pidj Boom, Scénographie Charlotte Gautier Van-Tour
Costumes Anaïs Heureaux, Lumières Mariam Rency
Regards dramaturgiques Loup Balthazar et Marie Demesy
Régie lumière et générale Madeleine Campa
Assistanat création lumière Marine Florès, Stagiaire lumières Maximilien Chambe
Production Véronique Felenbok et Morgane Janoir
Avec les témoignages d'Armelle Abibou, Yves Abibou, Orchy Nzaba, Malonga Mungabio, M. Balossa
Documentaliste audiovisuelle Marie Termignon
Avec le soutien des historiens Martin Mourre, Armelle Mabon, et le foyer des Anciens Combattants de Brazzaville
Presse Olivier Saksik - elektronlibre
Diffusion Marie Leroy et Victoire Costes

Texte publié aux éditions Esse que, collection Théâtre

https://www.11avignon.com/programmation/spectacles/brazza-ouidah-saint-denis

 

« BRAZZA-OUIDA-SAINT-DENIS » : SUR LE CHEMIN DE L’HISTOIRE

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lebruitduoff.com – 14 juillet 2023

AVIGNON OFF 23. « Brazza – Ouidah – Saint-Denis » de et mise en scène par Alice Carré – Théâtre Le 11 – du 7 au 26 Juillet à 18h25 –Relâche les 13 et 20.

Tirs croisés pour le destin de ces jeunes descendants des protagonistes de l’histoire des tirailleurs sénégalais et du sort que la France leur a réservé. Au cœur de récit, deux jeunes filles, Luz et Melika, tentent de démêler leur passé, l’une est petite-fille d’un grand-père au lourd passé et taxé de collabo dont sa fille ne veut rien dire et l’autre petite-fille d’un tirailleur sénégalais.

A l’aide de la petite histoire qui rencontre la grande, Alice Carré parvient avec élégance à faire entrer le public dans l’intimité et les failles de familles au lourd passé et cherche seulement à comprendre ce qui les a construites. Avec peu de moyens, la metteuse en scène et ses comédiens survitaminés font voyager et rêver les spectateurs dans l’espace et le temps avec aisance. Jouant plusieurs rôles, les comédiens arrivent après quelques minutes de spectacle à convaincre par un jeu précis qui ne perd personne sur le chemin de l’Histoire. Quelques moments drôlissimes, en particulier à Brazzaville, détendent l’atmosphère parfois lourde. Les flash-backs s’enchainent, sans lourdeur de changements de décor excessifs, dynamitant pour l’occasion mais par clins d’œil bienvenus la politique de la France-Afrique qui sévit depuis des décennies.

Un spectacle qui arrive au-delà du message didactique à pénétrer dans les fêlures de destins éclatés et qui devient alors une vraie épopée familiale. Alice Carré propose ici au public un moment intelligent et sensible de décryptage de ce qui construit un être et ces non-dits qui peuvent déconstruire une nation reniant son histoire.

Pierre Salles

Photo Luc Marechaux

« BRAZZA-OUIDA-SAINT-DENIS  : SUR LE CHEMIN DE L’HISTOIRE | «LE BRUIT DU OFF

Nous signalons un nouvel article d'Armelle Mabon sur le site Le Club de Mediapart :

BILLET DE BLOG 7 JUILLET 2023

Quand les morts dérangent les vivants

A quelques mois du 80ème anniversaire du massacre prémédité de Thiaroye au Sénégal, le ministère des armées annonce enfin que la mention « Mort pour la France » va être octroyée aux victimes, tous anciens prisonniers de guerre originaires d'Afrique noire. Mais rien n'a été officialisé. Serait-ce une énième reculade ? Que valent la vie, la mort et l'honneur d'un soldat africain ?

Quand les morts dérangent les vivants | Le Club (mediapart.fr)