Sunday, May 09, 2021

Mamadou Racine Sy, premier capitaine noir de l’armée française

Vient de paraître un article de Stéphanie SOUBRIER : « Mamadou Racine Sy, premier capitaine noir de l’armée française ».

Il est consultable sur les sites de The Conversation et de l'Encyclopédie d'histoire numérique de l'Europe :

Mamadou Racine Sy, premier capitaine noir de l’armée française (theconversation.com)

Mamadou Racine Sy, premier capitaine noir de l’armée française | EHNE


A noter deux livres déjà parus sur Mamadou Racine SY :

Madani Sy, Seydou, Le capitaine Mamadou Racine Sy, 1838-1902 : une figure sénégalaise au temps des tirailleurs, Paris, Karthala, 2014.

Sow, Abdoul, Mamadou Racine Sy. Premier capitaine noir des Tirailleurs sénégalais (1838-1902), Paris, L’Harmattan, 2010.


Stéphanie Soubrier est post-doctorante à l’EHNE et chercheuse associée au Centre d’histoire du xixe siècle (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Elle est l’auteure d’une thèse intitulée « “Races guerrières” : armée, science et politique dans l’empire colonial français (des années 1850 à 1918) » (à paraître aux éditions du CNRS), et travaille sur l’histoire sociale et culturelle de la colonisation, et sur l’histoire du genre et de la race en situation coloniale.


Friday, May 07, 2021

L'Arbresle : lancée il y a 5 mois, la colonne hommage aux tirailleurs sénégalais, bientôt livrée


De notre correspondant Gérard URBIN - 25 avr. 2021 à 19:00

Les 19 et 20 juin 1940, des bataillons du 25e régiment de tirailleurs sénégalais résistaient à une division SS, lors de la bataille de I’Arbresle.

Un évènement que les Amis du Vieil Arbresle (AVA) ont voulu honorer en se lançant en novembre 2020 dans la réalisation d'une colonne de 2,20 mètres à la mémoire de ce 25e régiment .

Avec l'accord de la mairie, ce monument hommage aux morts devrait prendre place, en amont du 81e anniversaire, les 19 et 20 juin prochains aux abords de la Route Napoléon, lieu des combats.

Une ancre marine sculptée

« Tout a commencé par la rédaction, par les AVA, d'un hors-série de la revue Arborosa, sur la bataille de L'Arbresle et les combats d'Éveux, Fleurieux et Lentilly, édité à l'occasion du 80e anniversaire de cet événement », indique Pierre Forissier, membre de l'association patrimoniale et historique et porteur du projet qui poursuit : Avec l'accord des municipalités, l'association avait récupéré et gardé en stock des blocs de pierre jaune provenant des piliers de la serre de la maison des Valous. Ces blocs ont permis d'ériger une colonne de 2,20 m de hauteur. Elle sera installée sur le site panoramique de la Madone, aux abords du cimetière et de la plaque commémorative, en place depuis des décennies. Après avoir eu un accord de principe de la municipalité, Daniel Broutier, président des AVA, m'a demandé, ainsi qu'au tailleur de pierre Jean-Luc Lamborot, de sculpter et de graver sur cette colonne, l'insigne du régiment, une ancre marine, ainsi que le texte : "Hommage au 25e RTS (régiment de tirailleurs sénégalais) - 19 juin 1940". »

Pierre Forissier a procédé au nettoyage des blocs de pierre dorée et sculpté au sommet de la colonne, l'ancre marine et Jean-Luc Lamborot a été chargé de graver le texte-hommage.

Un dernier nettoyage, gravure et peinture du texte commémoratif restent à finaliser.
Photo progrès/Gérard URBIN

Les travaux pour la mise en place de la colonne débuteront prochainement : une tranchée sera creusée, une dalle de béton coulée. Les blocs constituant la colonne seront assemblés sur place, avant l'inauguration du 19 juin.

Coût de l'opération : 500 €, le travail étant essentiellement réalisé par des bénévoles.

L’Arbresle. Cinq mois après, la colonne-hommage aux tirailleurs sénégalais est presque finie (leprogres.fr)

Thursday, May 06, 2021

Parution du livre "Frères de l'ombre"

 Nadia Hathroubi-Safsaf vient de publier "Frères de l'ombre" (maison d'édition Zellige) :


Résumé :

1939. Ousmane s'engage dans les tirailleurs sénégalais. Par patriotisme, mais aussi pour tenter d'éclaircir la mystérieuse disparition de son père Issa, lui aussi tirailleur pendant la guerre 14-18. Il le supposait mort en 1920 durant le naufrage au large de l'Ile de Ré du navire qui ramenait à Dakar ces tirailleurs dont la France ne savait plus que faire. Mais le colonel Buchy lui dit que son père a été fusillé pour désertion. Ousmane est effondré, cela ne ressemble pas à l'homme qu'il a connu. Ce qui ne l'empêchera pas de se distinguer lors la bataille de Chasselay où on a envoyé les Sénégalais au massacre pour rien. Fait prisonnier et transféré au seul camp de concentration situé en France (où les Nazis enfermait les noirs, pour qu'ils ne souillent pas le sol allemand), il réussira à s'échapper et à rejoindre le Vercors où là aussi il s'illustrera. Lorsque le maquis tombe, un couple de fermiers va le cacher.

Auteure :

Nadia Hathroubi-Safsaf, journaliste, vit à Paris.
Elle est aujourd’hui rédactrice en chef du mensuel Le Courrier de l’Atlas et est l’auteure de plusieurs ouvrages traitant de l’immigration et de l’égalité au sein de la République.