Thursday, September 28, 2023

 


Haumont-près-Samogneux

En souvenir des tirailleurs sénégalais qui se sont battus ici en octobre 1918

Le dépôt de gerbe : le maire Gérard Gervaise est entouré d'enfants.

« Nous avons une dette d'honneur, de vérité envers les victimes », a dit l'abbé Vannesson, lors de la cérémonie du souvenir en hommage aux six bataillons de tirailleurs sénégalais qui se sont battus du 8 au 12 octobre 1918 du bois de Haumont à celui des Caures.

C’est face à la chapelle et au monument aux morts de Haumont-près-Samogneux que la cérémonie du souvenir s'est déroulée en compagnie de personnalités civiles, militaires, d'associations patriotiques, porte-drapeaux, en présence du maire Gérard Gervaise et de la commission municipale du village détruit.

« Il existe une mémoire spontanée, celle des familles. Autre chose est le devoir d’enseigner, de transmettre, là oui il y a un devoir de mémoire. » Simone Veil

La manifestation a débuté par l'office religieux célébré par l'abbé Vannesson et les chants de la Chorale de la paix de Verdun.

« Nous avons une dette d'honneur, de vérité envers les victimes, une dette de fraternité vis-à-vis de l'humanité, nous devons être les artisans de la paix », a déclaré l'abbé Vannesson.

La force noire

Six bataillons de tirailleurs sénégalais se sont battus du bois de Haumont à celui des Caures en passant par le bois d'Ormont du 8 au 12 octobre 1918.

« Dès le premier jour, l'un des bataillons gagne 4 km et fait 1000 prisonniers. Il pleut, il gèle et, malgré les pieds gelés, rien n'y fait, ils avancent, montent à l'assaut. Un seul drapeau flottera à la ferme d'Anglemont, le leur ! », a raconté Seynabou Danloup.

Ils étaient là, jeunes descendants, parents et grands-parents, venus témoigner, à l'image de Cédric Humbert.

Son arrière-grand-père était natif de Haumont et c'est suite à la demande de son arrière-grand-mère, faite au ministre de la Guerre, qu'existe la route qui mène à ce lieu.

Bientôt un baobab en acier au carrefour du Sénégal

Pour rendre hommage à ces tirailleurs, Marie-Paule Tourte-Trolue, avant de quitter son poste de sous-préfète de Verdun, a lancé un projet de chantier de jeunes consacré au devoir de mémoire.

Il s'agit de construire une œuvre collaborative entre jeunes descendants de Haumont et jeunes de Pont-à-Mousson de 12 à 17 ans encadrés par l'association Solidarités nationales et internationales.

Cette œuvre représentera un baobab en acier, arbre emblématique, qui sera placé sur le carrefour du Sénégal, en dessous de la chapelle.

Haumont-près-Samogneux. En souvenir des tirailleurs sénégalais qui se sont battus ici en octobre 1918 (estrepublicain.fr)

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