Métropole de Lyon « La mémoire se perd de plus en plus » : ces bénévoles rendent hommage aux tirailleurs africains des deux guerres mondiales

Alors que nous célébrons le 107e anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918, un collectif investi d’une mission mémorielle rend hommage aux tirailleurs morts lors des deux guerres mondiales. Nous avons rencontré Abdoul Kadyr Sonko, président de l’APAL (Amis de la présence africaine à Lyon), membre de ce collectif, à la nécropole de la Doua.

Chloé Pasquinelli - 10 nov. 2025 à 19:00 | mis à jour le 11 nov. 2025 à 18:00

Abdoul Kadyr Sonko est président de l’association "APAL", au sein de laquelle il œuvre, avec d’autres bénévoles, à maintenir la mémoire des tirailleurs vivante.  Photo Chloé Pasquinelli.

La nécropole de la Doua compte 350 stèles des deux guerres mondiales dans le carré africain Photo Chloé Pasquinelli

Le carré africain comprend une quinzaine de nationalités différentes.  Photo Chloé Pasquinelli

La tradition s’est instituée un peu par hasard. Il fallait choisir une date qui arrange, car cette mémoire rassemble bien au-delà de la Méditerranée. Chaque année, le collectif Africa 50, composé d’une trentaine d’associations, organise le 1er novembre, à la nécropole de la Doua, une commémoration en hommage aux tirailleurs africains de la Première et Seconde guerre mondiale. « Africains », et pas « Sénégalais », car ces combattants appartiennent à au moins une quinzaine de nationalités différentes.

« On parle de tirailleurs sénégalais, car ils...

 

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