NOIRS
MASSACRES (titre provisoire)
12éme adaptation-écriture de Gilles Champion,
auteur-comédien-metteur en scène, 12éme création de la
Cie-de-la-lettre-G et 52éme
mise en scène de l'auteur https://cielettreg.org/index.php/14-production/2025/25-2026-11-noirs-massacres
Déclaration SACD n° 757353 du 29 avril 2025
Je dédie mon travail à la mémoire de Patrice Lumumba, premier 1er ministre de la république démocratique du Congo et assassiné sur l’ordre de l’impérialisme, le 17 janvier
1961. En décembre 1958, il est présent à la Conférence des Peuples africains à Accra, un tournant
politique essentiel pour lui, où était présent Frantz Fanon, le militant
anticolonialiste.
Remerciements
Merci à Armelle Mabon dont le livre est ma
source d’inspiration.
Merci à Muriel, vendeuse chez « la route des
arômes » de Lyon part dieu. Son café
colombien vendu le 15 mars 2025, a déclenché en moi une rafale des
premières lignes, écrites sur un coin de table, dans l’urgence.
Merci aux premières relectures par Michel
Pierre, Armelle Mabon, Paterne Boungou, Maimouna Belhocine et Josiane
Champion-Magne, mon épousée et fidèle soutien artistique. Vous m’avez permis de
rectifier la version initiale du texte.
Résumé
Une divinité
mythologique ouvre la pièce en évoquant les disparus qui sont dans le sol sous
ses pieds, à Thiaroye au Sénégal, elle les évoque pour les ramener à la
vie-mémoire. Elle intervient régulièrement dans l’histoire, sous des formes et
des noms divers.
Elle concrétise «
l’inexprimable », les bons et mauvais esprits de certaines cultures, des forces
de l’inconscient retrouvées par les surréalistes, tout ce que le rationnel ne
peut pas encore expliquer.
La pièce suit
l’histoire d’Aimable et Anatole, deux
tirailleurs sénégalais prisonniers de guerre.
Cela démarre par
les massacres de Chasselay le 20 juin 1940, ne s’arrête pas à leurs assassinats
le 1er décembre 1944, car elle continue à travers la quête
incessante de la recherche de la vérité par la fille d’Aimable et de Claire,
jeune résistante.
La fin de
l’histoire n’existe pas encore, car l’action se termine par le premier coup de
pelle pour exhumer les restes des tirailleurs jetés dans des fosses
communes.
L’évocation du
courage de Jean Moulin, avec son refus de signer le 17 juin 1940 un papier
déshonorant pour les Tirailleurs Sénégalais, est un fil rouge dans la
pièce.
Objectifs
La pièce est une
fiction qui s’appuie sur des événements et des histoires réelles, son but est
d’aider la vérité à sortir du sombre puits, dans lequel elle a été jetée par
des forces colonialistes. J’espère que cette pièce contribuera à leur rendre
justice.
Et si mon travail
pouvait aboutir à donner le nom de Jean Moulin évoqué dans la pièce, à une
école au Sénégal, j’aurais mon salaire.
L’objectif est de
la créer au plus tard pour le 1er
décembre 2026 à DAKAR pour la « Journée des tirailleurs sénégalais ».
Production
La pièce est
découpée en 12 tableaux courts, sans doute des inter-tableaux avec des danses
africaines.
La mise en scène
est à construire, de façon à limiter le décor (je suis partisan de mise en
scène aussi dépouillée que possible), sur un espace de jeu (plateau) de petite
taille (soit 8 m largeur et 6 m profondeur), avec une régie lumière limitée (au
plus 10 voies) et une source son qui peut être numérique.
La distribution
imaginée :
✓ Une comédienne (de préférence d’origine
africaine) pour la divinité mythologique,
✓ Deux comédiennes pour Claire (jeune) et Josiane
(jeune retraitée),
✓ Deux comédiens noirs pour Aimable et Anatole, un
député français et le premier ministre Sonko,
✓ Deux comédiens blancs pour les officiers
✓ Une comédienne pour l’historienne
Soit 3 à 4
comédiennes et 4 comédiens, un metteur en scène (qui peut faire un officier) et
son assistant, une personne régie : a minima 10 personnes.
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