Commémoration ou manifestation politique : que s’est-il passé au Tata Sénégalais de Chasselay, le 20 juin dernier ?
Ce jour-là, deux organisations souhaitaient rendre hommage aux tirailleurs
sénégalais morts pour la France en juin 1940. Mais les portes de la
nécropole nationale sont restées fermées car leur initiative a été jugée trop
politique par l’État, gestionnaire du site. Mais un dépôt de gerbe à cet
endroit précis, n’est-ce pas déjà un acte politique, questionne un sympathisant
présent sur place ? Depuis, un député du Val-d’Oise s’est saisi de
l’affaire.
F. G. - 16 juil. 2025 à 19:00 | mis à jour le 16 juil. 2025 à 19:05
| Arrivés devant l’entrée du Tata, les personnes qui voulaient déposer une gerbe à l’intérieur du lieu de mémoire ont trouvé portes closes. Photo fournie S. M. |
Ils venaient à Chasselay pour commémorer le massacre des tirailleurs
africains par l’armée allemande en juin 1940. Mais ce vendredi
20 juin, la soixantaine de sympathisants de deux organisations n’ont pu
entrer dans le Tata sénégalais de Chasselay. Revoyant leurs ambitions à la
baisse, ils se sont finalement rassemblés devant le lourd portail de la
nécropole nationale.
La Marche des solidarités et la coordination 75 des sans-papiers avaient en
effet déposé une demande auprès de la ville de Chasselay et de l’ office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG), gestionnaire des
lieux. Mais une phrase a été jugée trop politique pour laisser entrer le
groupe.
Modifier la demande
« J’ai transmis leur demande à l’ONaCVG, témoigne le maire de Chasselay, Jacques Pariost, mais elle était présentée comme une “mobilisation générale pour les tirailleurs d’hier et les tirailleurs d’aujourd’hui qui résistent contre le racisme au gouvernement” ». La formulation très politique sur sa fin...
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